Avec la fin annoncée des énergies fossiles (pour cause de CO2 et de changement climatique) et leur remplacement partiel par de l’énergie électrique, il s’agit d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables en renforçant l’acceptabilité des projets dans les territoires.
L’enjeu est d’avoir du courant électrique dans nos prises et nos interrupteurs à l’horizon 2050…
Très concrètement, une loi prévoit que les communes puissent définir, après concertation des habitants, des « zones d’accélération » (ZAEnR) favorables à l’accueil des projets d’énergies renouvelables.
Dans notre territoire, c’est la CDC des Portes de l’Entre 2 Mers qui a été chargée de monter le dossier pour les communes.
Alors que la loi a prévu une « concertation » publique, notre CDC a organisé une « concertation invisible » par la majorité des citoyens. Les données
fournies par les enquêteurs ZAEnR n’ont pas permis de répondre à leurs questions. C’est une façon de tenir à l’écart la population de problématiques
la concernant directement.
De plus, l’enquête publique s’est limitée aux seuls panneaux photovoltaïques alors qu’il existe bien d’autres énergies renouvelables (solaire thermique, bioénergies, géothermie…). Pourquoi ont-elles été exclues ?
Là où d’autres collectivités ont organisé des centaines de réunions publiques sur le sujet, il semble que l’objectif principal de notre CDC ait été de tenir à l’écart la population de la CDC !
Quoi qu’il en soit, après cette pseudo-concertation publique, notre CDC a fait des propositions de ZAEnR au Comité Régional de l’Energie (CRE) qui validera ou non ces données. Nous sommes actuellement en attente de la réponse du CRE !
Deux points encore à savoir :
- Ce dispositif permet à la commune de faire valider, en plus des ZAEnR, des « zones d’exclusion » des dispositifs d’énergies renouvelables.
- La non-validation de ZAEnR par le CRE, rend tout le territoire de la commune apte à recevoir des dispositifs d’énergies renouvelables.