Soit mais qu’en est-il pour la Région Nouvelle-Aquitaine et la métropole de Bordeaux ?
Substituer le covoiturage à la conduite en solo d’un véhicule automobile permet une réduction significative du flux des véhicules. Dans son utilisation, la Nouvelle Aquitaine, plus grande Région de France, est 10ème sur 13 et Bordeaux n’est pas dans les 10 premières métropoles.
La mise en relation d’un conducteur avec un ou plusieurs passagers peut relever d’un covoiturage spontané (autostop organisé ou lignes de covoiturage, par des points d’arrêt matérialisés) ou d’un covoiturage planifié entre particulier ou par le biais de sites en ligne ou d’applications favorisant la mise en relation entre conducteurs et passager.
La rive droite de la Garonne étant définie comme une vallée enclavée, le covoiturage devrait y avoir une place de choix.
Sur les 17 corridors ayant fait l’objet d’une étude présentée en Juillet 2023 devant le comité de bassin de mobilité Gironde – Garonne, le corridor Bordeaux-Langon a été classé second en terme d’opportunité, et dans celui-ci, la ligne de covoiturage D10/D113 Floirac – Langoiran fait partie des 5 lignes à bon potentiel ( potentiel de 500 conducteurs et de 1900 passagers)
Autour de cet itinéraire, ce covoiturage quotidien sans réservation doit se combiner avec les propositions de transport en commun: des points d’embarquements identifiés/aménagés peuvent permettre l’ouverture à l’auto-stop nouvelle version (avec charte d’utilisation, procédure d’identification et/ou d’inscription préalable, site internet d’information, Kit de covoiturage) .
Reste à pourvoir à l’organisation de ce covoiturage. Sur notre territoire ce rôle incombe à la Région puisque cette compétence mobilité n’a pas été adoptée par la CDC.