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Bordeaux Métropole a instauré une taxe pour financer l’entretien de ses digues


L’entretien des digues est à la charge de Bordeaux Métropole qui a instauré une taxe pour financer cette politique publique essentielle

Une petite phrase vaut mieux que de longs discours : un quart du territoire de Bordeaux Métropole est particulièrement exposé en cas de montée des eaux. À une époque où les épisodes climatiques dits « exceptionnels » le sont de moins en moins, la protection contre les inondations d’un territoire métropolitain tel que celui de Bordeaux, irrigué par de nombreux cours d’eau, fait partie des politiques essentielles de la collectivité Bordeaux Métropole :
ici, la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) bénéficie d’une feuille de route depuis 2022, avec sa taxe propre.

Cette taxe, qui s’applique à toutes les personnes assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, à la taxe d’habitation sur les résidences principales et à la cotisation foncière des entreprises, devait rapporter 3,9 millions d’euros en 2024.
Soit près d’un tiers des dépenses engagées au titre du budget Gemapi pour l’année 2024…

Car, oui, la surveillance d’un linéaire de 80 kilomètres de digues réparties dans 17 communes du pourtour bordelais a un coût.
Surveillées en permanence, systématiquement contrôlées en cas d’événement météorologique ou de coefficient de marée supérieur à 100, les digues bordelaises ont régulièrement besoin de travaux d’investissement.

Exemple sur la presqu’île d’Ambès où une restauration de 17 kilomètres de digues est programmée en lien avec les communes riveraines pour un coût estimé à 35 millions d’euros et un début des travaux sur le secteur d’Ambès programmé en 2026.
Soit un coût  d’environ 2 millions d’euros le km de digue.

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